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À la Une: des informations sur les armes nucléaires d’un pays étranger saisies chez Trump

Selon les informations du Washington Post, « un document décrivant les défenses militaires d’un gouvernement étranger – et cela inclut ses armes nucléaires, a été trouvé par les agents du FBI » lors de la perquisition menée le 8 août dans sa résidence de Mar-a-Lago. Les sources du quotidien ne donnent pas le nom du pays en question. Le journal rappelle que, lorsqu’il a été révélé que lors de la perquisition, le FBI cherchait spécifiquement ce type de documents, Donald Trump avait parlé de « canular ». Or les informations trouvées, affirme le journal, sont tellement classifiés que seuls le président et des responsables gouvernementaux - ou de niveau gouvernemental - y ont accès. Elles sont normalement gardées sous clé, avec un agent de contrôle toujours au courant de leur location – alors qu’à Mar-a-Lago, la sécurité était « incertaine », note le Washington Post. Un des avocats de Donald Trump interrogé par le journal a réagi en critiquant des fuites « qui continuent, sans respect pour le processus normal ou la vérité. Cela ne sert pas les intérêts de la justice ».  

Des pouvoirs présidentiels pour Donald Trump ? 

Ces révélations interviennent au lendemain de la décision de justice autorisant un expert indépendant à passer en revue les documents saisis. The Hill s’étonne que la juge Aileen Cannon – nommée par Donald Trump, rappelle le site d’information, « donne à un expert le pouvoir de déterminer si certains des documents saisis sont protégés par l’immunité présidentielle ». Un scénario extrêmement inhabituel, estime The Hill, « dans lequel Trump, qui ne fait plus partie de l’exécutif, pourrait se parer des pouvoirs présidentiels pour imposer ses vues au ministère de la Justice – concernant des documents qui, à en croire les lois fédérales, appartiennent au gouvernement ». Et ça, un ancien président ne peut pas le faire, assène dans le New York Times William P. Barr, qui a pourtant été ministre de la Justice sous Donald Trump.  

Premier remaniement gouvernemental au Chili  

Au Chili, après l’échec cuisant au referendum sur une proposition de nouvelle Constitution, le président Gabriel Boric a remanié son gouvernement en profondeur. Premier remaniement pour le président de gauche, souligne Diario Chañarcillo. « Un changement », titre Emol, « compliqué par Nicolas Cataldo, professeur d’histoire et militant communiste », que Gabriel Boric voulait nommer ministre de l’Intérieur. Mais dès que l’information a été rendue publique, la levée de boucliers a été immédiate, sur Twitter et chez les partis conservateurs : l’UDI a prévenu qu’elle ne dialoguerait pas avec le gouvernement si Nicolas Cataldo était nommé – or la présidence a besoin de parler avec tous les partis pour se mettre d’accord sur les modalités d’un nouveau changement de Constitution, toujours à l’ordre du jour. Son nom a donc été retiré à la dernière minute de la liste des entrants au gouvernement.

Nicolas Cataldo et les carabiniers 

Ce qui a posé problème, c'est son attaque des carabiniers, en 2011, sur les réseaux sociaux : « les carabiniers torturent, comme aux pires moments de la dictature ». Le nommer aurait effectivement été une erreur, estime La Tercera, pour qui « le poste de ministre de l’Intérieur est devenu un poste clé, puisque le contrôle de l’ordre public et la lutte contre la délinquance sont devenus une des principales préoccupations des Chiliens ». Plus encore, estime Diario Financiero, cette nomination montrait que la nouvelle situation n'avait pas été comprise : dimanche 4 septembre, la population a clairement donné la preuve qu’elle veut « des changements progressifs, modérés ». Par contre, se félicite l’éditorialiste du journal, l’arrivée de figures centristes et de gauche plus modérées au gouvernement « est en accord avec ce qu’espère la majorité des Chiliens ». La Tercera regrette quand même que ne soit pas apparue, dans le discours présidentiel annonçant les nominations, « l’humilité que l’on aurait pu espérer après la déroute politique du referendum » - Gabriel Boric affirmant que le nouveau gouvernement faisait « sienne la tâche du changement et de la transformation qui nous ont amenés à la présidence, et ne reculera pas ».  

Un bicentenaire de l’indépendance politisé au Brésil 

Au Brésil, on fête aujourd’hui le bicentenaire de l’indépendance, à quelques semaines de la présidentielle. Et la presse, Folha de Sao Paulo en tête, accuse le président d'extrême droite Jair Bolsonaro d’« utiliser le 7 septembre pour enflammer ses militants et provoquer la Cour suprême », dont le président est régulièrement attaqué par son camp. Jaïr Bolsonaro a déjà, note le journal, « décidé d’autoriser l’accès de camions remplis de militants là où se déroule le traditionnel défilé ». Or, la Cour suprême avait demandé leur interdiction pour éviter que, comme l’an dernier, des camions et des bus renversent les barrières et ouvrent l’accès à la Cour suprême et au Congrès.  

La campagne de Bolsonaro, révèle O Globo, compte utiliser les images de la mobilisation pour le bicentenaire comme une preuve que « Bolsonaro aurait plus de soutien que Lula parmi les électeurs, malgré les enquêtes d’instituts de sondage crédibles, qui montre que le président a 13 points de retard » sur le candidat de gauche. « Ce n’est pas une coïncidence », poursuit le journal, « si Bolsonaro, la première dame et tous leurs partisans ont appelé les gens à descendre dans la rue ce mercredi ».    

« Presque rien dans la propagande officielle ne fait référence au bicentenaire de la libération du pays par Dom Pedro 1er », se désole Correio Brasiliense : « Ce qui prévaut, c’est le désir d’un groupe de faire une démonstration de force à la veille d’élections ». Or, s’insurge Folha de Sao Paulo, « cette date historique concerne tous les Brésiliens (…) Il serait important que chacun puisse célébrer ce moment civique dans une atmosphère de paix, de respect et de solidarité ».