Dans un rapport, la Conférence des nations unies sur le commerce et le développement dévoile ses préconisations pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur qui ont augmenté de 20% en une décennie.
D'ici à 2050, entre 8 et 28 milliards de dollars seront nécessaires chaque année pour développer des alternatives aux énergies fossiles pour les navires.
« On parle de compagnies qui explorent des gaz naturels, il y en a d'autres qui explorent l'hydrogène, le méthanol. Il faut regarder, dans le processus de production, si cette électricité qui est nécessaire pour faire la transformation vient d'une énergie propre », explique Luisa Rodriguez, co-autrice du rapport.
En parallèle, il faut aussi développer les infrastructures liées à ces nouvelles énergies, pour un coût allant jusqu'à 90 milliards de dollars par an. Des investissements qu'il va, en plus, falloir réaliser rapidement. Comment trouver les fonds ? « La taxe peut être une piste face à la taille de ce défi. Il y a nécessité d'investissements du point de vue des gouvernements, de collaboration avec le secteur privé, donc on parle de multiples pistes à explorer pour s'assurer que ces montants puissent être au rendez-vous pour pouvoir relever ce défi. »
Reste une inquiétude : celle de l'augmentation des coûts du transport qui en découlera. Augmentation qui touchera de manière disproportionnée les pays les moins avancés selon le rapport.
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