Des perquisitions ont été menées ce mercredi 27 septembre contre l'organisation Artgemeinschaft qui a été interdite dans la foulée. Elle est considérée par les autorités allemandes comme raciste, antisémite et sectaire.
Avec notre correspondante à Berlin, Delphine Nerbollier
L'interdiction d'Artgemeinschaft est effective depuis ce mercredi, mais elle a été préparée depuis un an. Le vaste coup de filet policier a eu lieu ce mercredi au petit matin dans douze régions allemandes. Les habitations de 39 personnes ont été fouillées, notamment celles de la présidente en Bavière.
Artgemeinschat est qualifiée par les autorités allemandes de mouvement raciste, antisémite et sectaire. Cette organisation d'extrême droite qui s'inspire de la théorie raciale du national-socialisme compterait près de 150 membres. Parmi eux, un noyau dur d'une quarantaine de fervents, qui élèvent leurs enfants dans ce qu'ils appellent des traditions germaniques et païennes. Ces actions en direction de la jeunesse sont jugées particulièrement inquiétantes par les autorités allemandes. Artgemeinschaft aurait aussi compté parmi ses membres l'assassin d'un représentant de l'État, abattu en 2019 dans la Hesse.
Pour la ministre de l'Intérieur, Nancy Faesre c'est un nouveau coup dur pour l'extrême droite en Allemagne. Cette opération intervient une semaine après l'interdiction d'un autre groupuscule nommé Hammerskins.
Poursuivez votre lecture sur les mêmes thèmes :
