Joe Biden recevait les dirigeants de plusieurs pays insulaires et archipels du Pacifique lundi 25 septembre. L’occasion d’affirmer la présence diplomatique américaine dans la région et sa stratégie indo-pacifique face aux ambitions chinoises.
Avec notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin
Les îles Cook, 17 000 habitants, et Niué, surnommé le rocher de Polynésie, 1700 âmes, sont désormais officiellement sur la carte diplomatique américaine. Joe Biden profite de ce deuxième sommet en un an pour reconnaitre officiellement les deux États insulaires du Pacifique.
L’objectif du sommet, qui se poursuit au niveau ministériel ce mardi à Washington, c’est d’abord d’aider les États de la région à lutter contre les conséquences des changements climatiques qui les touchent particulièrement avec la montée du niveau de la mer.
Il y a aussi un aspect économique, avec des plans d’investissement dans les infrastructures, pour faciliter la croissance et les échanges.
Enfin, les États-Unis insistent aussi sur la liberté et la sécurité de la navigation et de la pêche dans la région. Le nom n’est que rarement prononcé, mais comme le disent de hauts responsables américains, il est évident que la Chine joue un certain rôle dans tout cela. Et il est évident que ses ambitions et son influence dans cette région sont une raison pour l’administration américaine de poursuivre son offensive stratégique. Les États-Unis ont une conscience très vive de l’importance de ces États insulaires. Les nombreuses références de Joe Biden à l’histoire de la guerre du Pacifique durant le dernier conflit mondial constituent un sous-entendu appuyé.
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