Le mouvement de grève lancé mardi 27 septembre en France dans les raffineries de TotalEnergies, à l'appel de la CGT, a été reconduit. Trois des cinq raffineries françaises seraient concernées. Les revendications portent principalement sur la revalorisation des salaires.
Si deux raffineries en cours de reconversion ont suspendu le mouvement, les autres sites de raffinages et dépôts de carburants poursuivent la grève, a déclaré à l'AFP Pedro Afonso élu CGT à la raffinerie de Feyzin dans le Rhône.
TotalEnergies assure de son côté que seul la raffinerie de Normandie est actuellement en grève. Cette dernière représente plus de 20% de la capacité de raffinage du pays.
Mais les grèves ne touchent pas seulement TotalEnergies. Depuis le 20 septembre, un mouvement social a également été engagé dans la raffinerie normande d'Esso-Exxon Mobil.
La CGT ambitionne un mouvement qui s'inscrive dans la durée. Objectif affiché : compliquer l'approvisionnement en carburant des stations-services. En septembre, certaines stations ont déjà été confrontées à des ruptures. Les pompistes avaient vu une hausse de fréquentation de 30% suite aux remises accordée par le groupe.
TotalEnergies se veut rassurant de ce côté. La major assure avoir mis des moyens logistiques supplémentaires afin de réapprovisionner son réseau.
