La Russie s’inquiète des exercices militaires communs qui auront lieu la semaine prochaine entre l’Arménie et les États-Unis. Et pour cause, Moscou est considéré comme un allié très proche de l’Arménie, qui voit avec beaucoup de préoccupation cet allié se rapprocher de Washington.
Cela fait plusieurs semaines que l’Arménie fait preuve d’agacement à l’égard de son allié russe, accusé de ne pas la soutenir suffisamment face à l’Azerbaïdjan. Mais, en annonçant des exercices militaires communs la semaine prochaine avec les États-Unis, Erevan a franchi une limite aux yeux de la Russie, qui ne cache plus son mécontentement.
« Des relations plus étroites avec l’Otan n’apporteront probablement pas de résultats positifs » pour la sécurité de l’Arménie, a ainsi déclaré ce jeudi 7 septembre le vice-ministre russe des Affaires étrangères. La Russie a aussi réaffirmé son rôle de garant de la sécurité pour l’Arménie et les habitants du Haut-Karabakh. Il n’est pas sûr que cela suffise à rassurer Erevan, qui accuse Moscou de ne pas en faire suffisamment pour lever le blocus imposé au territoire par l’Azerbaïdjan.
« Soit la Russie n’en est pas capable, soit elle n’en a pas la volonté », a déclaré Nikol Pachinian la semaine dernière. Le dirigeant arménien accuse l'Azerbaïdjan de préparer une nouvelle provocation militaire dans la région en concentrant de nouvelles forces militaires près de la frontière et autour du Haut-Karabakh.
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