Niger
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Le Sommet de Niamey sur l’industrialisation : le sommet de l’espoir

En accueillant les Chefs d’Etats et de gouvernements des pays africains au Sommet de Niamey sur l’industrialisation, le Président Mohamed Bazoum a surtout mis sur la table une valeur essentielle: l’ambition.

Disons sans ambages que l’ambition est sans nulle doute le propre des dirigeants du Niger de la Renaissance depuis qu’ils président aux destinées de notre pays. Les actions d’envergure comme on n’en a jamais vu de mémoire du nigérien ont été réalisées sur font de cette ambition à laquelle pourtant certains semblaient ne pas croire à priori.

L’ambition, c’est bien ce à quoi le Président Mohamed Bazoum avait appelé l’Afrique, notre continent, à l’occasion du Sommet de Niamey. Rien à priori ne laisse présager que ce qui a été possible ailleurs n’est pas possible chez nous en Afrique. Il suffit d’y croire et de se donner l’orientation et les moyens qu’il faut.

Le Président Mohamed Bazoum, enseignant de carrière, n’a pas perdu de vue la pierre angulaire pour cette fin: l’éducation. Il a appelé de toutes ses forces à faire à l’enseignement des sciences, en particulier les mathématiques toute la place qu’il faudra pour que l’Afrique produise les compétences à la limite de ses ambitions, à la limite des ambitions du Sommet de Niamey qui de toute évidence ouvre la voie à tant d’espoir.

Les pays africains ont tout intérêt à encourager l’éclosion de nouvelles entreprises, de nouvelles industries pour créer la richesse, l’emploi et la valeur ajoutée. Nous aimons bien dire à qui veut l’entendre qu’en Afrique nous avons des matières premières. Mais nous ne nous étions jamais suffisamment gênés du fait que les matières premières à elles seules ne nous feront pas sortir de l’auberge.

Tant qu’il reviendra à l’étranger de transformer nos matières premières pour en faire des produits finis, il restera tout à fait naturel qu’il en prenne les deux tiers de la valeur finale pour ne nous laisser que le dernier tiers. Et plutôt que de nous permettre de nous en sortir, nos ressources naturelles n’auront que le mérite de nous enfoncer davantage.

Nous mettons ainsi tout notre cœur en ce que le récent sommet de l’industrialisation tenu à Niamey soit le déclic pour que nos gouvernements respectifs encouragent pour de bon l’initiative locale en permettant, comme vient de le faire celui du Niger, aux nouvelles entreprises de naître et d’apprendre à marcher sans grande douleur afin de mieux permettre aux Etats de mieux assurer leur mission.

Elles les aideront ainsi à mieux générer des richesses et de l’emploi, source féconde de sécurité intérieure, sous-régionale et régionale.

Par Asmane Saadou