De l'ordre de 2 à 3% par an sur les cinq prochaines années.
TotalEnergies va développer ses projets de gaz naturel liquéfié de premier plan au Qatar, aux États-Unis ou au Mozambique ou encore en Papouasie-Nouvelle Guinée. La major française mettra également en production des projets pétroliers en Ouganda et en Irak par exemple.
Cette prévision d'augmentation de production d'hydrocarbure ne surprend pas Jean-Pierre Favennec, spécialiste du pétrole.
« Il y a chaque annnée une augmentation de la demande de pétrole. Si l'on prend l'année actuelle, on aura une augmentation d'environ 2% de la demande de pétrole, on va passer de 100 à 102 millions de barils par jour. »
À cette réalité, se heurte une autre : celle de l'impératif de réduire la dépendance aux fossiles pour limiter le réchauffement climatique. Louis-Maxence Delaporte, analyste énergie chez Reclaim Finance, regrette cette annonce : « Quand on voit la stratégie de TotalEnergies, elle n'est absolument pas alignée sur un scénario à 1,5°C. TotalEnergies a une stratégie qui est climaticide. Et les acteurs financiers qui ont pris les engagements de neutralité carbone doivent arrêter de soutenir TotalEnergies tant qu'ils ne font pas une réelle transition en arrêtant le développement de projets pétroliers et gaziers. »
À horizon 2030, le pétrole et gaz représenteront 80% du mix énergétique produit par TotalEnergies contre environ 20% pour les renouvelables et activités dites bas-carbone.
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