L'annonce a été faite samedi 24 septembre par l’Institut national des migrations. Les personnes identifiées viennent principalement d’Amérique du Sud et centrale, mais aussi d’Europe de l’Est et d’Afrique.
Trois mille deux cent soixante-trois migrants ont été répertoriés dans vingt districts du pays. Plus d’un tiers sont originaires du Venezuela, un autre tiers d’Amérique centrale. Au total, plus de cinquante nationalités ont été dénombrées, selon le communiqué publié par l’Institut national des migrations (INM), qui évoque notamment la présence de ressortissants sénégalais, camerounais, mais aussi kirghizes, bangladais, turcs ou encore chinois.
C’est principalement dans l’État du Chiapas, dans le sud du pays et frontalier avec le Guatemala, que la plus grande partie de ces migrants ont été identifiés, environ 50% selon l'INM. L’État mexicain, qui multiplie les opérations ces derniers mois pour lutter contre un flux migratoire qui ne cesse d’augmenter, cherche à identifier ces migrants qui, bien souvent, finissent entre les mains de réseaux criminels.
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Ces migrants vont, pour une grande partie d’entre eux, être renvoyés dans leur pays. D’autres vont solliciter l’asile au Mexique ou tout du moins tenter d’obtenir un sauf-conduit les permettant de traverser le pays pour tenter d’entrer aux États-Unis. Le flux migratoire au Mexique, mais aussi dans les pays d’Amérique centrale, malgré les mesures prises, ne semble pas ralentir. Ce samedi par exemple, les autorités guatémaltèques ont dispersé une caravane de migrants qui tentait de rejoindre le Mexique. Une caravane composée d’environ 400 migrants provenant du Venezuela, d’Haïti et de Cuba.
