En vue des JO de Paris en 2024, la qualité de l’eau dans la Seine va être surveillée pour éviter un « couac » lors des épreuves de triathlon, para triathlon et natation en eau libre l’été prochain. À l’approche des Jeux olympiques, la natation dans le fleuve qui traverse la capitale française pose toujours question.
La pollution de la Seine avait empêché la tenue des épreuves de natation du « test event » de triathlon en août organisées par Paris 2024. En cause : le dysfonctionnement d'une vanne du réseau d'assainissement parisien.
« Ça va continuer à s’améliorer »
Une concentration élevée de bactéries Escherichia Coli avait été relevée. « Le prélèvement en laboratoire avait un taux légèrement supérieur » au niveau permis par les règlements de World Triathlon, avait indiqué l’adjoint aux sports de la mairie de Paris, Pierre Rabadan lors d’un point presse.
« Ça va continuer à s’améliorer, promettait Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Quand on organise des événements il y a toujours des aléas, il peut se passer beaucoup de choses mais on a vu la capacité de réaction des équipes. »
Les épreuves de nage en eau libre avaient dû être aussi annulées en raison d'une pollution causée par un inhabituel épisode estival de pluie.
►Podcasts-Témoins d'actu: « Test event », à quoi ça sert ? Comment ça marche ?
Désormais, le fleuve va être surveillé d'encore plus près, notamment ses réseaux d'assainissements mais aussi les raccordements des bateaux et péniches, ont fait savoir la mairie de Paris et la préfecture d'Île-de-France dans un communiqué.
« Le déroulement des épreuves a souligné la nécessité de renforcer les systèmes de surveillance, de contrôle et d'alerte pour limiter tout risque de rejet inopiné dans la Seine par temps sec », écrivent les autorités au sortir d'une réunion sur les événements test de l'été dernier.
Équipes d'intervention
À dix mois des JO et pour prévenir ce type d'incident, des équipes dédiées à la surveillance de la Seine seront susceptibles d'intervenir en cas de rejet de pollution.
La nage dans la Seine reste donc à prendre avec moult pincettes. Alors que la baignade y est interdite depuis 1923, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a pourtant promis que le public pourra nager dans le fleuve sur trois sites, à partir de 2025.
À lire aussiJO de Paris: les prix des chambres d’hôtels explosent
Poursuivez votre lecture sur les mêmes thèmes :