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RDC: le procès de Jean-Marc Kabund s'ouvre devant la Cour de cassation

L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale a été inculpé entre autres pour outrage au chef de l’État. Officiellement assigné à résidence surveillée, l’ex-président du parti présidentiel n’a jamais quitté la prison centrale de Makala où il est détenu depuis le 12 août dernier. Son parti dénonce une arrestation arbitraire. Rappel des faits.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

L'Alliance pour le changement n'a pas cessé de dénoncer « un déni de justice » et ne comprend pas pourquoi cette détention prolongée alors que la décision d’assignation à résidence avait été prise.

Pour rappel, les propos incriminés ont été prononcés le 18 juillet au cours d’une conférence de presse.

Il avait dénoncé « le clientélisme et la corruption à grande échelle dans les institutions » ainsi que la désacralisation du parlement animé, selon lui, par des « clowns politiques ». Des mots très durs qu’il a réitéré à l’encontre d’autres proches de l’actuel pouvoir.

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Il n’était pas non plus allé de main morte en parlant de Félix Tshisekedi qualifié d’« incompétent » et de « danger au sommet de l’Etat ».

Plusieurs chefs d’accusation pèsent sur l’ancien chef du parti présidentiel qui est passé dans l’opposition. Il a été inculpé notamment pour outrage au Parlement, outrage au gouvernement, offenses envers le chef de l’Etat et propagation de faux bruits.

En dépit de ses déboires judiciaires, Jean-Marc Kabund a annoncé qu’il sera candidat à la prochaine présidentielle en 2023. Son parti, qui n’est pas encore reconnu par l'Etat, a annoncé une campagne de recrutement d’adhérents à travers le pays.

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