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Sabotage présumé des gazoducs Nord Stream: la Russie insiste pour participer à l'enquête

Après les fuites de gaz au niveau des gazoducs Nord Stream 1 et 2 dans la mer Baltique, la Russie demande à faire partie de l'enquête. La Suède, en charge des investigations, a bloqué l'accès à la zone depuis le 3 octobre.

« Il devrait vraiment y avoir une enquête, naturellement, avec la participation de la Russie », a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, cité par les agences de presse Tass et Ria Novosti.

Selon M. Verchinine, lors de la réunion aux Nations unies du Conseil de sécurité du vendredi 30 septembre, « l'opinion partagée » était « qu'il s'agissait d'un sabotage et qu'une enquête était nécessaire ». Mais « aucune décision n'a été prise »  sur la tenue d'une telle enquête internationale. Il a également demandé que l'Allemagne, où arrivent Nord Stream 1 et 2 depuis la Russie, participe à l'enquête.

« Scène de crime »

La Suède a entamé les investigations de son côté. L'accès à la zone est bloqué depuis le 3 octobre « afin de mener une enquête de scène de crime» ce qui implique l'interdiction de la navigation, la plongée, l'ancrage, la conduite de véhicules sous-marins ou l'élaboration de cartographie géophysique  Les fuites sur les gazoducs au large de l'île danoise de Bornholm ont cessé ou considérablement chuté. L’enquête peut donc commencer.  Des explosions sous-marines équivalant « à des centaines de kilos » de TNT sont à l'origine des fuites et « toutes les informations disponibles indiquent que ces explosions sont la conséquence d'un acte délibéré », ont déjà indiqué la Suède et le Danemark dans un rapport officiel remis aux Nations unies.

Soupçonnée d'être à l'origine des fuites, la Russie pointe du doigt les États-Unis qui, à leur tour, nie toute responsabilité. Les fuites « ne sont n'est rien d'autre qu'un acte de terrorisme international, dont les conséquences peuvent être importantes pour la population européenne », a fustigé mercredi le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev.

(avec AFP)

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