Pétange et Mondorf vainqueurs autoritaires (Photo : Jeff Lahr).
Rosport – Petange (0-2)
La soirée commence de la pire des façons pour les coéquipiers de Kevin Marques. Après six minutes de jeu, Tekiela tente un centre en direction de Pina Gomes, cependant le malheureux Spruds en tentant de contrer le centre à ras du sol dévie le cuir dans ses propres cages. Pétange monopolise le cuir et avec son pressing très haut, les coéquipiers d’Abreu ne laissent aucun moment de répit à son adversaire. Il faudra attendre la demi-heure de jeu pour voir la première occasion. Un coup franc de Brandenburger sans réel danger pour le gardien pétangeois. Les hommes de Forkel parviennent à mettre un peu plus d’intensité dans leur jeu en cette fin de première mi-temps mais sans pour autant se montrer dangereux dans les trente derniers mètres. Juste avant la mi-temps, Pétange augmente son avance. Sur un pressing de Tekiela, Pétange récupère le ballon à vingt mètres des cages de Bürger, l’attaquant donne à Pian Gomes, qui passe parfaitement à Steinmetz, celui-ci d’une talonnade redonne le cuir à Tekiela, qui d’une frappe sèche trompe Bürger. Pétange aura profité de deux erreurs défensives pour conclure une première mi-temps, largement à leur avantage. Dès la reprise la galère continue pour Ropsort, après son but contre son camp à l’entame du match, le défenseur allemand écope d’un deuxième carton jaune et se voit exclure après à peine trois minutes de jeu dans cette deuxième mi-temps. Rosport se bat avec ses moyens, et quand Tawiah surgit à la 63e pour reprendre un corner de la tête, il faut un arrêt réflexe de Barrela pour repousser le danger. Il s’agit la de la première grosse action du gardien pétangeois. Rosport aura montré un autre visage à dix contre onze mais cela n’aura pas suffi pour mettre à mal une équipe de Pétange qui techniquement aura dominé la rencontre et repart de Rosport avec les trois points de la victoire.
Alexandre Adam
Mondorf – Mondercange (4-1)
Les hommes d’Olivier Ciancanelli, plus que jamais concernés par la lutte pour le maintien, se devait de ramener quelque chose du stade John Grün. Plus combatifs et habités par de meilleures intentions que leurs adversaires en première période, c’est assez logiquement qu’ils ouvrent le score à la dix-neuvième minute de jeu. Kader Bourtal exécute une frappe que Silva Machado repousse dans les pieds de Fall qui mystifie le portier local (0-1). Les Mondorfois, résidents du ventre mou du classement, se montrent trop timorés pour rattraper le bon wagon. Ils parviennent tout de même à revenir au score dans le temps additionnel du premier acte. Keita frappe sur Husovic qui s’interpose mais Abdelkadous suit bien l’action et le fusille (1-1, 45e+3). Il faut patienter jusqu’à la 80ème minute pour observer l’USM prendre les devants de manière définitive suite à une réalisation signée Benhemine sur un coup franc indirect bien bottée par Abdelkadous. Holter marque trois minutes plus tard avec un missile des 30 mètres (3-1). Bekkouche marque sur pénalty pour le 4 à 1. Pendant que l’USM confirme sa place en BGL la saison prochaine de manière quasi certaine, Mondercange, quant à lui, devra encore batailler pour s’offrir le même destin.
Jocelin Maire
Wiltz – Strassen (2-1)
En recevant Strassen, Wiltz comptait bien confirmer son succès dans la capitale acquis lors de la dernière journée. Les nordistes démarrent la rencontre tambour battant et ne tardent pas à être efficaces. Dès la 6e minute, Romeyns trouve la faille sur pénalty (1-0). Les joueurs de l’UNA ne s’en laissent pas compter mais manquent par deux fois de justesse au moment de conclure, par Pimentel (19e) et Perez (24e). Les deux équipes sont bien en place et ne laissent que peu d’espaces. On note bien une tentative de Timmermans (26e) pour le FCW mais c’est Perez qui est tout proche d’offrir l’égalisation à Strassen peu avant la mi-temps, mais le ballon heurte le poteau (39e). Les hommes d’Arno Bonvini vont néanmoins se faire surprendre dès le retour des vestiaires. C’est Timmermans après un excellent travail de Rodrigues qui double la mise (2-0, 52e). La deuxième mi-temps est débridée et Bernardelli permet aux strassenois de ne pas cogiter trop longtemps (2-1, 54e). On sent le k.o venir d’un côté comme de l’autre, mais le score en restera là.
Gilles Tarral
