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[Cyclo-cross] Noa Berton, un VTT dans la tête…

Noa Berton, ici lors des derniers championnats nationaux, aimerait faire carrière dans le VTT.

Ce coureur issu d’une famille cycliste bien connue, très technique, va défendre ses chances dimanche lors des championnats du monde juniors qui se dérouleront à Hoogerheide (Pays-Bas).

Assise légèrement en retrait de la scène de l’amphithéâtre de la Coque, mardi soir à la Coque, Nina Berton, revenue juste d’Almeria où pour sa première course professionnelle sous les couleurs de Ceratizit, elle a eu la joie de participer au succès de sa coéquipière italienne Arianna Fidanza, assiste d’un œil amusé à la conférence de presse de la FSCL. Il est question de présenter le déplacement, ce week-end, aux Pays-Bas, pour les Mondiaux de cyclo-cross où son jeune frère Noa est justement sélectionné chez les juniors.

On en profite pour l’interroger sur ses débuts. «Une première expérience incroyable, c’était vraiment bien pour l’équipe», confirme celle qui s’apprête à repartir en Espagne. D’abord pour un stage avec la fédération nationale du côté de Majorque. Puis du 16 au 19 février, sur la Semaine de Valence, sa deuxième course de la saison.

L’occasion était belle pour lui demander enfin son avis sur son petit frère, assis aux côtés de Jempy Drucker pour cette présentation des Mondiaux de Hoogerheide. «Je pense que s’il arrive à ne pas trop stresser, Noa peut bien faire. Dans les courses internationales, il a montré qu’il avait de la force et sa technique est vraiment bonne. C’est seulement l’aspect mental qu’il doit travailler, il se met encore un peu trop de pression. Il peut arriver près du top 20, je pense…»

Si de lui-même, Noa Berton évite de s’aventurer dans des prévisions chiffrées, préférant, on le comprend, une formule un plus convenue («J’espère faire une belle course lors des Mondiaux, mais je n’ai pas de place en tête…»), c’est que cette saison, celui qui n’a laissé que des miettes à ses rivaux sur le sol national («J’ai tout gagné sauf l’épreuve de Mondorf où j’ai essuyé un incident mécanique», confirme-t-il sans bomber le torse pour autant) a aussi connu des jours de moins bien.

«J’ai été malade deux semaines, atteste-t-il, notamment pendant les championnats nationaux, où j’ai dû rouler pour remporter le titre juniors. Désormais, je me sens bien, je pense que je peux faire une bonne course lors des championnats du monde. Si tout se passe bien. Car par exemple, dimanche dernier à Besançon (28e place en Coupe du monde), j’ai eu des problèmes de connexion avec ma manette de dérailleur. Je n’ai pas pu changer de vitesse pendant un long moment.»

Deux belles références

Pour autant, il possède deux jolies références acquises dans des épreuves internationales belges de renom. Il a ainsi terminé cet hiver 17e du Koppenbergcross et surtout 12e dans la manche du Superprestige à Boom. Des résultats marquant pour le coureur du CT Atertdaul, junior deuxième année.

Chez les Berton, on le sait depuis l’éclosion de sa grande soeur Nina, le vélo se pratique en famille. «Ma mère a toujours roulé, mais sans faire de courses. Avec ma sœur, on s’y est mis. C’est mon père qui m’a inscrit au départ dans le club de Dippach. J’ai commencé à aimer, j’ai toujours trouvé ça cool. Et dès ma première course, j’ai su que c’était mon sport», assure l’intéressé du haut de ses 18 ans.

Bien sûr, il pratique également la route, mais Noa Berton joue franc-jeu. Pour lui, la priorité reste le… VTT! «Je préfère le VTT, et l’été dernier, j’ai participé aux championnats du monde juniors. Je vais faire de la route mais surtout pour préparer le VTT», observe-t-il en rentrant dans les détails : «Je fais un programme spécifique avec Jempy Drucker et Frank Schleck, ainsi qu’avec mon entraîneur personnel, Pascal Wenzel (le père de Mats et Liv). Ce programme est conçu pour préparer la saison de VTT où je pense que j’ai plus de potentiel. Je mesure 1,87 m pour  70 kilos, du coup, sur route, je suis davantage un puncheur qu’un grimpeur. En VTT, les montées ne sont pas longues…».

Et le cyclo-cross dans tout ça? «C’est une expérience enrichissante que je pratique en prévision de la saison prochaine de VTT», résume cet élève du Sportlycée qu’on reverra donc chaque année en cyclo-cross…