De cette bataille entre deux prétendants au titre, c’est Dudelange qui en sort vainqueur. (Photo : mélanie maps)
Dans une rencontre particulièrement attendue entre deux ex-européens, les Dudelangeois ont fait preuve de caractère pour s’imposer face à Berchem (32-29).
Après deux cruelles désillusions en Europa Cup, Dudelange et Berchem se retrouvaient avec la ferme intention de repartir sur de bonnes bases. La tension est palpable dès l’entame de match, l’enjeu semble prendre le pas sur le jeu (1-2, 5e). Nombreuses sont les approximations, à l’image de cette passe manquée à l’aile de Becirovic. L’absence de dernière minute de Tommy Wirtz, l’un des cadres de la formation dudelangeoise, explique peut-être ces quelques minutes de flottement.
Les réactions
Frank Hippert (Dudelange) : «Ça fait surtout du bien au niveau mental, parce qu’après la défaite d’un but contre Esch et celle contre les Turcs dans les vingt dernières minutes, ça a quand même fait du mal à l’équipe. Il faut continuer à jouer comme ça pour les prochains matches. Niko (Malesevic) nous a dit qu’on devait jouer 60 minutes à 100 % en restant concentrés et que, si on faisait ça, on était capables de gagner contre tout le monde. Ce qu’on a fait aujourd’hui.»
Jean-Christophe Schmale (Berchem) : «C’est vraiment frustrant, parce qu’on a beaucoup raté au début et après on n’a pas pu se rattraper. On a essayé avec toutes nos forces, mais c’était un peu difficile. On est vraiment tous déçus, on voulait avoir cette victoire.»
Rapidement, les deux équipes trouvent leurs marques à la faveur d’un gros défi physique. «Dès le début, les joueurs ont montré un engagement complet défensif. En attaque, on a eu quelques tirs ratés à 6 mètres, mais l’engagement et la présence physique et mentale étaient présents», souligne le coach Nikola Malesevic.
Peu à peu, son équipe de Dudelange se libère (9-5, 18e puis 11-6, 22e). «On a commencé en étant nerveux, on a raté beaucoup de chances faciles. Ça nous coûte cher. Quand tu entres comme ça dans un match, tu entres dans une zone un peu inconnue et une erreur en entraîne une autre», gronde Marko Stupar. Voyant son équipe en difficulté, l’entraîneur de Berchem décide de faire entrer Weyer. Un choix payant, puisque l’international luxembourgeois pèse sur la défense adverse (11-9, 26e). Deux interceptions coup sur coup donnent même aux visiteurs une balle d’égalisation, mais Schulz dans les cages fait le travail. À la sirène, ce même Schulz stoppe un tir de Jung (12-10, 30e).
J’étais sûr de mon équipe
Au retour des vestiaires, les locaux placent un coup d’accélérateur et creusent rapidement l’écart sur un shoot d’Ilic (20-13, 38e). Sous l’impulsion de ses supporters venus en nombre, Berchem jette ses dernières forces dans la bataille (25-22, 49e). Les hommes de Marko Stupar ne comptent alors plus que trois buts de retard.
À cet instant, le naufrage du week-end dernier refait surface dans l’esprit des spectateurs du HB Dudelange. Mais Szyczkow, de retour de blessure, calme les ardeurs adverses (29-24, 55e puis 31-26, 58e). «On a commencé à mener. Berchem a bien joué et est revenu dans le match. Mais on a prouvé que, mentalement et physiquement, on peut tenir 60 minutes. J’étais sûr de mon équipe, sûr qu’elle pouvait faire ça. Ce soir, on l’a montré», se félicite Nikola Malesevic.
Le résumé des quatre autres rencontres :
Käerjeng – Diekirch : Même si Käerjeng s’est fait peur (24-24, 53e), les joueurs de Zoran Radojevic continuent leur sans faute (3/3) en prenant le meilleur sur Diekirch (30-26).
Red Boys – Mersch : Les Red Boys ont confirmé leur statut de favoris face à Mersch en ne faisant qu’une bouchée de leurs adversaires du soir (42-16).
Esch – Schifflange : Scénario identique à Esch. Emmenés par la recrue Tironzelli, auteur de 10 buts, le champion en titre n’a laissé aucune chance à Schifflange (43-25).
Rumelange – Standard : Dans une rencontre fermée (9-9 à la mi-temps), c’est finalement le Standard qui a eu le dernier mot (19-21). Les hommes de Martin Hummel décrochent une précieuse victoire dans la course à la 6e place, qualificative pour les play-offs.
