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Mohamed Abrini, le terroriste qui voulait se marier

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L’accusé «phare» du procès des attentats de Bruxelles avait renoncé in extremis à faire sauter sa bombe à Brussels Airport.

Procès à Bruxelles

L’accusé «phare» du procès des attentats de Bruxelles avait renoncé in extremis à faire sauter sa bombe à Brussels Airport.

Par Max Helleff (Bruxelles)

La scène fait penser à du Beckett. Tout le monde parle de Mohamed Abrini ce mercredi-là devant la cour d’assises de Bruxelles où se déroule le procès des attentats du 22 mars 2016, mais Abrini n’est pas là. Tel «Godot», il se fait attendre depuis sa cellule où il a préféré rester alors que les enquêteurs livrent leur version des faits.

Le 22 mars 2016 donc, Mohamed Abrini est entré dans le hall des départs de Brussels Airport en poussant une bombe sur un trolley. Il est coiffé d’un chapeau mou, d’où son surnom «l’ homme au chapeau». Il est accompagné des kamikazes qui perdront bientôt la vie dans l’explosion de leurs bombes: Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui. Abrini, lui, s’en sortira vivant. 

Tout cela explique pourquoi le témoignage et la personnalité de Mohamed Abrini sont cruciaux dans ce procès. Il a déjà été condamné à la réclusion à perpétuité au terme du procès des attentats de Paris. Mais parce qu’il a vécu au plus près des terroristes de Zaventem, il est le plus apte à éclairer les magistrats et les jurés.

Mercredi, les enquêteurs ont raconté par le menu la cavale de «l’ homme au chapeau». Après avoir abandonné sa bombe à l’aéroport de Zaventem et renoncé à se faire exploser,  il a marché pendant plus de deux heures. Sa trace sera perdue au niveau du Jardin Botanique, à quelques centaines de mètres du cœur de Bruxelles. Il passera ensuite par Laeken, avant d’errer comme un SDF dans la capitale. Il sera finalement arrêté le 8 avril 2016.

Préparatifs de mariage

Aujourd’hui, la thèse que défendent les avocats de Mohamed Abrini est qu’il s’est retrouvé embarqué malgré lui dans les attentats aux côtés de Laachraoui et d’El Bakraoui, et qu’il n’a pu leur échapper qu'au dernier moment. Lui, prétend-il, il ne pensait qu’à ses préparatifs de mariage. N’avait-il pas renoncé le 12 novembre 2015 à participer aux attentats parisiens? Mais El Bakraoui l’a rattrapé …

A Zaventem, Mohamed Abrini aurait dû se faire exploser le premier devant le comptoir de la Delta Airlines. C’est toutefois Ibrahim El Bakraoui qui prendra la main. Abrini, lui, prendra la tangente.

Aux enquêteurs, il dira: «Je ne me voyais pas tuer des gens comme ça et je ne me voyais pas non plus mourir». Il surprendra les deux autres kamikazes au dernier moment en leur annonçant «qu’il ne le ferait pas». «Je ne pensais qu’à partir, pas à désamorcer la bombe», dira-t-il encore aux policiers.  «J’ai entendu la première détonation, j’ai pris peur et mis mes mains sur les oreilles».  

This court-sketch made on January 18, 2023, shows defendant Salah Abdeslam at a session of the trial of the attacks of March 22, 2016, at the Brussels-Capital Assizes Court, at the Justitia site in Haren, Brussels. - The trial of 10 people accused over the worst attacks in Belgium's post-war history, includes Salah Abdeslam, the so-called "10th man" of the November 2015 Paris attacks. On the morning of March 22, 2016, Islamic State suicide bombers struck Brussels airport and metro, killing 32 people and injuring hundreds in the symbolic heart of Europe. (Photo by JANNE VAN WOENSEL KOOY / BELGA / AFP) / Belgium OUT
Ces djihadistes belges bons pour les attentats-suicides

Nouvelle semaine en dents de scie au procès des attentats de Bruxelles, où un portrait peu glorieux de la main-d’œuvre belge de l’Etat islamique a été dressé.

Commence la fuite. Mohamed Abrini explique s’être débarrassé de sa veste, de son chapeau, d’une carte SIM et de la batterie de son GSM dans différentes poubelles. Les appels qu’il donnera durant sa cavale sous les caméras de surveillance? C’était pour faire semblant ... Son téléphone n’a effectivement pas borné sur son parcours, confirment les enquêteurs.

A Laeken, rue du Tivoli, il s’est réfugié chez Hervé Bayingana Muhirwa, où il a été rejoint par Osama Krayem, deux des huit autres accusés de ce procès. Avec Osama Krayem, Abrini partage d’avoir renoncé à se sacrifier. Krayem, lui aussi aurait dû actionner sa bombe, mais dans le métro. Il a laissé Khalid El Bakraoui, le frère d’Ibrahim, se faire exploser seul à Maelbeek.

Tout ne colle pas dans la version de Mohamed Abrini, du moins celle que livrent les enquêteurs devant la cour d’assises.

A Hervé Bayingana Muhirwa qui l’héberge, Mohamed Abrini s’abstient de dire dans un premier temps qu’il a participé aux attentats. Il affirmera plus tard aux enquêteurs: «Je vois dans son visage qu’il a peur».  Abrini demande à son hôte d’aller lui acheter des vêtements. Ce dernier accepte.

Des zones d'ombre

Mohamed Abrini n’aurait passé que deux ou trois jours rue du Tivoli. Il serait ensuite passé de bar en bar et aurait dormi dans le parc de Forest, à l’ouest de la capitale. Puis, il se serait installé chez une femme rencontrée dans un café d’Anderlecht. Il y serait resté cinq à sept jours en payant, avant d’être arrêté.

Tout ne colle pas dans la version de Mohamed Abrini, du moins celle que livrent les enquêteurs devant la cour d’assises. Il y a des contradictions, des trous dans l’emploi du temps.

Deux explosions pulvérisaient la salle des départs de l’aéroport de Zaventem.
Les liaisons dangereuses de copains de classe

Au procès des attentats de Bruxelles, les enquêteurs évoquent les relations d’un petit réseau d’amis appelés à devenir des terroristes de Daech.

Des zones d’ombre entourent également le rôle de Bilal El Makhoukhi, dont les enquêteurs ont fait le portrait jeudi. Celui-là s'activait à recruter de nouveaux membres pour la cellule terroriste. Il devait poursuivre son sinistre travail au lendemain des attentats bruxellois en gérant l’argent du groupe et en récupérant ses armes. Zones d’ombre aussi autour d’Ali El Haddad Asufi qui a refusé pour sa part de répondre à une question de la présidente, en invoquant son droit au silence.

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