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[Sélection nationale] «Le Grand-Duc connaît bien le foot»

Laurent Jans est revenu sur sa rencontre avec le Grand-Duc. (photo sportspress.lu/Jeff Lahr)

Laurent Jans, un capitaine prêt pour le grand monde.

Vous faisiez partie de la délégation des Roud Léiwen reçue au palais, il y a quelques semaines, pour vous féliciter du titre de meilleure équipe de l’année. Que vous a dit le Grand-Duc ?

Laurent Jans (qui sourit) : C’est un homme très intéressé et qui connaît bien mieux les choses du football que ce que l’on pourrait croire. On était à trois (NDLR : avec Ralph Schon et Alessio Curci, en plus du sélectionneur) et il connaissait nos clubs et nos résultats récents. Pour moi, c’était un honneur. Je l’avais croisé une fois à Clervaux, quand j’étais tout jeune, mais c’est la première fois que je lui suis présenté et que je peux échanger des mots avec lui.

Devrait-il venir plus souvent au stade ?

Absolument ! Mais j’ai cru comprendre que ce serait le cas face au Portugal !

Dimanche, la star, ce sera plutôt encore Cristiano Ronaldo. Sans doute pour la dernière fois au Grand-Duché…

(Il sourit de manière appuyée) Savoir qu’il sera là, je ne m’en fous vraiment pas. Même si cela fait déjà plusieurs matches que je l’affronte, cela reste des moments vraiment très spéciaux au regard de tout ce qu’il a apporté au football mondial. Les gens viendront au stade pour le voir lui, c’est évident.

De votre côté, à 30 ans et 89 sélections, vous lancez une campagne qui peut vous amener, si vous jouez tous les matches, à 99 capes…

Oui ? Si vous le dites… Je ne sais jamais s’il faut compter le match contre la Belgique… C’est un joli chiffre. Mais les cent matches, on commencera peut-être plutôt à en parler à la fin de l’année, si cela se rapproche. D’ici là, je me concentre sur le boulot que j’ai à faire sur le terrain. Mais cent, oui, cela reste un chiffre mythique. Alors…

Il y a de plus en plus de joueurs dans ce groupe qui jouent des choses très concrètes, à un niveau de plus en plus élevé en club. Avez-vous peur qu’un jour, le Grand-Duché soit rattrapé par le fait que les soucis suivent les joueurs jusqu’en sélection ?

(Péremptoire) Je ne peux parler que pour moi, mais je suis presque certain qu’on peut le dire à propos de mes coéquipiers : non ! Je vois plus les choses comme ça : la sélection te permet justement d’oublier tous tes soucis avec tes potes. Tu ne les amènes jamais avec toi, et même, tu les oublies !