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[Sélection nationale] Les notes : «Kiki» Martins, timide éclaircie

À l’exception de leur milieu défensif, voire de Bohnert après le repos, les Roud Léiwen ont presque tous failli individuellement. La faute, aussi, à l’adversaire.

La défense

Moris 3/10 Battu sur les quatre premières tentatives adverses cadrées, puis une cinquième par un Danilo signalé hors-jeu, il a dû attendre la fin du premier acte pour cueillir ses premiers ballons. Longtemps tranquille en deuxième période, sans possibilité donc d’améliorer son bilan, il finit par y parvenir en stoppant le penalty de Leao (85e). Mais avant ça, il encaisse un 5e but signé Otavio, puis un 6e de Leao…

Jans 3 En possession du ballon, il s’est énormément projeté, parfois jusque dans la surface portugaise. Mais sans, il a énormément souffert face à Nuno Mendes, qui le mange dans les airs sur l’ouverture du score et s’est régalé dans son couloir. C’est aussi de son dos que surgit Félix sur le but du break, et lui qui provoque le penalty raté par Leao, alors qu’il connaissait une deuxième période moins laborieuse.

M. Martins 3 À un poste qu’il connaît assez peu et avec Ronaldo ET Félix dans sa zone, sa tâche paraissait ardue sur le papier. Elle l’a été : les deux ont marqué, et le défenseur de l’Austria Vienne, replacé dans l’axe, y est pour quelque chose : c’est lui qui oublie «CR7» sur le 0-1, et entre lui et Jans que plonge Félix pour le 0-2. Averti pour un vilain tacle en retard sur Danilo, il a cédé sa place à la mi-temps à Bohnert (note : 5). Entré comme ailier gauche dans un 4-1-4-1, le Bastiais a fait preuve d’une belle activité.

Chanot 4 Longtemps, il a été le moins en difficulté des cinq de derrière, avec de bonnes couvertures et une gestion sérieuse de la profondeur. Il est toutefois à son tour incriminé sur le quatrième but portugais, où Ronaldo lui échappe pour battre Moris en duel, et il ne parvient pas à empêcher Leao de frapper sur le sixième.

L. Gerson 3 Comme presque tout le monde, il a plongé et souffert en première période, où il n’est pas tout rose sur le but de Silva. Remplacé dès la pause par Carlson (note : 4), auteur d’emblée d’un bon retour sur Ronaldo (46e) mais dominé dans les airs par le petit Otavio (1,72 m) sur le 0-5.

Pinto 3 Les deux premiers buts, en particulier le second où il laisse trop de marge à Bernardo Silva pour centrer, viennent de son côté. Et sur le troisième, c’est lui que le Mancunien devance pour couper de la tête une passe laser de Palhinha… Incapable de se projeter en première, il l’a un peu plus fait après le repos. Sans forcément se montrer dangereux.

Le milieu

V. Thill 4 Auteur du premier tir de la partie, contré (6e), il a aussi signé la première frappe cadrée luxembourgeoise au bout d’un bel effort personnel (47e). Deux petits coups d’éclats au cœur d’une soirée assez terne sur le côté droit, et entachée d’un jaune et une perte de balle évitable sur la quatrième réalisation portugaise. Remplacé par Borges (non noté), qu’on n’a pas vu.

C. Martins 5 Des sorties balle au pied, quelques projections et pressings hauts, de la présence dans les duels : sans être brillant, il a surnagé dans une équipe en perdition. Le travail fourni avec Barreiro, ainsi qu’avec Olesen après le repos où il a reculé en sentinelle, a sans doute permis de limiter un peu la casse. Averti, il est relayé en fin de match par Sébastien Thill (non noté).

Barreiro 4 Comme Martins, il s’est beaucoup donné, beaucoup projeté aussi, mais comment essuyer autant de vagues? Averti en deuxième période, il reste l’un des Luxembourgeois qui ont le moins failli.

Gerson R. 3 Décalé sur l’aile gauche, il s’est d’abord appliqué à bien se replacer dans son couloir, et a tenté de provoquer quand il a pu. Sans grand succès, même si c’est lui qui est à l’origine de la première frappe contrée de Vincent Thill, et qui est l’auteur de l’unique tentative luxembourgeoise du premier acte (au-dessus). Revenu dans l’axe en deuxième période, il n’a pas pesé.

L’attaque

Da. Sinani 3 Inhabituel pour lui, ce rôle de 9 était d’autant plus ingrat face à une charnière à trois et des Portugais totalement maîtres du cuir. Jamais dangereux, il a tenté de mettre de l’huile dans les rouages en décrochant bas, et eu le mérite de ne pas lâcher.